Tempête du 20/12/2019

Chablis de douglas

Chablis de douglas

Le 20 décembre 2019 des rafales de vent à 100 km/h ont frappé la Saône et Loire, en Bourgogne, avec des pointes à 110 km/h. Des dégâts ont été constatés en forêt sur certains secteurs.

Souvenirs des précédentes tempêtes

Exactement 20 ans auparavant, sur l’ouest de l’Europe frappaient deux tempêtes : Lothar le 26/12/1999 et Martin le 27/12/1999. C’est la première tempête de cette ampleur qui a touché non seulement les forestiers, mais aussi tous les citoyens voyant le paysage détruit en seulement deux nuits. Des massifs entiers sont tombés par endroits, à d’autres des arbres épars ont été couchés, cassés, et on ne pouvait que constater le désastre des dégâts.
Des moyens inédits ont été mis en œuvre pour pouvoir se relever de ce sinistre : création de parcs sous arrosages pour prolonger la qualité des bois, rénovation de gares bois pour le transport, incitations à l’investissement d’abatteuses, porteurs, grumiers, aides aux reboisements, création de postes de techniciens tempête… Un plan national de gestion de crise tempête pour la filière forêt-bois a été mis en place.

Rafales de vent du 20 décembre 2019

Le 19 décembre 2019, Météo France annonce des vents violents pour le 20 décembre et place le département de Saône et Loire en vigilance orange. En effet, les vents annoncés sont arrivés avec des rafales de 100 km/h, constatées avec des pointes à 110 km/h. L’ampleur des vents et des dégâts n’est pas comparable à ceux de 1999, mais des dégâts localisés sur plusieurs communes ont tout de même été constatés. Bien qu’aucun chiffre officiel n’ait été annoncé, en rassemblant les informations auprès des propriétaires, exploitants forestiers et gestionnaires forestiers, on estime déjà les dégâts à plusieurs dizaines de milliers de mètres cubes.
La zone la plus touché est le clunysois, mais ont constate aussi des dégâts dans le beaujolais, le chalonnais, le bassin minier, le mâconnais et le charollais. Taurë a déjà commencé d’exploiter des parcelles ayant subit des dégâts sur plusieurs communes : Dompierre les Ormes, Trivy, La Chapelle du Mont de France, Marigny, Mont St Vincent et Collonge en Charollais. Des dégâts ont aussi été constatés sur Buffières, Bergesserin, Montagny sur Grosne, Suin, Montchanin, Montceau les Mines…

Les peuplements forestiers touchés

Les résineux ont été touchés par ces vents violents, notamment des douglas mais pas seulement, on constate les peuplements de différentes essences qui ont été impactés : chêne, robinier faux acacia, hêtre, charme, bouleau, tremble… Certains arbres ont été couchés, on les appelle des chablis, d’autres sont cassés en hauteur, ceux-ci sont appelés les volis. Dans une même parcelle on trouve souvent les deux, la proportion de chablis est bien souvent plus importante que les volis.

Que faire ?

Quelle réaction faut-il avoir quand on est propriétaire d’une parcelle touchée par des dégâts de tempête ? Tout d’abord il faut constater les dégâts, relever le nombre de pieds et/ou la surface touchés, prendre des photos et contacter un professionnel comme Taurë pour vous accompagner. Il est nécessaire de réagir rapidement de façon à ne pas laisser des arbres se dévaloriser, et mettre en place les actions adéquates pour traiter le sinistre.
Au cas par cas, on vient prélever uniquement les chablis et les volis, et si la parcelle est complètement touchée il faut la couper complètement.
Concernant l’exploitation, un surcoût est appliqué en lien avec la difficulté de l’abattage. Devant les abatteuses, des bucherons coupent les arbres au plus près de leur souche, et pour l’abattage manuel des gros bois et des feuillus, des techniques particulières sont appliquées pour ne pas éclater ces bois en tension. Un surcoût est aussi appliqué pour les chantiers de faible quantité, et logiquement les gros chantiers et les propriétaires qui se groupent pour vendre leurs bois en tirent un meilleur prix.

N’hésitez pas à contacter Taurë pour gérer vos parcelles sinistrées, prélever et vous acheter les bois touchés par la tempête, mais aussi des bois sur pied. Malgré l’urgence d’exploitation, il est nécessaire de penser à l’après tempête pour reboiser, enrichir la parcelle, changer de mode de gestion forestière, et surtout bénéficier d’un accompagnement personnalisé.